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Da Vinci's Demons - Leonardo Da Vinci
Nath
Nath
Messages : 199
Points : 359
Date d'inscription : 06/09/2018
MessageSujet: Da Vinci's Demons - Leonardo Da Vinci Da Vinci's Demons - Leonardo Da Vinci EmptyMer 26 Fév - 21:00
Leonardo
génie inventeur
Leonardo Da Vinci

ft. Tom Riley
Identité

Surnom › Leo ; Da Vinci ; Artista ; Maestro
Âge › 35ans
Statut › célibataire
Métier › génie inventeur, ingénieur militaire
Race › humain
Don (si il y a) › /
Œuvre de base › Da Vinci's Demons
Jouable par d'autre ? › oui
Caractère
D'aucuns disent que je suis névrosé. Je préfère le terme d'impétueux. Je ne sais en général pas ce que me réserve le lendemain, mais je fonce sans hésiter dans la prochaine aventure. M'attirer des ennuis est pour moi un art consommé, et malgré les tentatives désespérées de mes proches pour me retenir... il n'y a rien à faire. De toute façon, quand je ne vais pas au devant des ennuis, ils finissent par venir à moi, alors, pourquoi vouloir y échapper? Pour s'éviter le plaisir de croiser la route du capitaine Dragonnetti et de ses gardes de nuit? Offenser l'autorité et les puissants de ce monde, un autre de mes talents. Cependant, je finis toujours par me rapprocher d'eux sans le vouloir.
Je suis têtu comme un mulet mal bâté, si vous ne l'aviez pas encore compris. Mes compagnons de route sont l'ange sur mon épaule droite quand je suis à moi seul le démon sur ma gauche... et il se trouve que j'écoute davantage le démon que l'ange.
J'ai été ce jeune con ne pensant qu'à faire la fête, trainer dans les bordels et draguer la moitié des mecs de la ville. J'ai même failli finir pendu pour sodomie, condamné à l'emprisonnement pour folie, et peut-être bien également pour hérésie. J'ai fini en prison assez souvent pour en avoir oublié tous les détails. Quand ce n'était pas mon propre père qui me faisait mettre aux fers pour m'expliquer la honte qu'était pour lui la raclure qui lui servait de bâtard. Puis j'ai voulu jouer au plus fin, mettre mon don, mes talents, au service d'une grande cause. Sans songer un instant que d'autres useraient de mon art contre moi. J'ai connu la guerre, et le jeune con y a appris la maturité, quelque chose qui me manquait cruellement.
Histoire
Vinci 15avril 1452. C'est là que je suis né. Fils bâtard de Piero Da Vinci, notaire de Florence, et d'une simple servante, Katarina. Devinant certainement la déception que serait ce fils pour lui, mon père ne me reconnaitra jamais, ce qui n'a guère empêché le reste du monde de me donner son nom par procuration. Leonardo di ser Piero da Vinci ce serait.

J'ai un souvenir, vivace, comme si c'était d'hier. J'avais six mois, et ma mère avait posé mon berceau dans l'herbe. Et alors, surgi du ciel, un faucon m'est apparu, et s'est posé sur l'anse de mon panier. Quelques secondes avant que ma mère ne chasse l'oiseau et ne se penche vers moi...je me rappelle parfaitement de chaque plume de cet oiseau. Le visage de ma mère, en revanche, est un mystère complet... que je n'ai guère pu élucider plus tard, comme elle partit quelques jours plus tard.

Mon père n'a jamais été très paternel avec moi. Si, pour l'autorité, il était là, mais pour le reste. J'ai été élevé par plus de gouvernantes que n'en compte la république de Florence, et n'ai jamais eu le loisir de compter sur une parole agréable de mon père. Un encouragement, un mot de fierté, un geste affectueux, tout ce dont Piero da Vinci est totalement incapable. Me rappeler que je ne devrais pas exister et que je pompe inutilement son argent? Ça, j'y ai eu droit. Mais j'y étais habitué. Alors, en gosse trop naïf, j'essayais de faire toujours mieux, dans l'unique objectif de voir un sourire naitre sur ce visage trop rigide.

J'avais dix ans quand il me demanda de lui faire un bouclier unique en son genre, pour un quelconque mécène dont j'ai égaré le nom depuis longtemps. J'y ai mis mon temps, déjà porté par la procrastination et l'attention du détail qui me caractérise encore aujourd'hui. Mais le résultat final était magnifique, à mes yeux toujours. A ceux de mon père... j'attends encore une réaction,à dire vrai. Enfin, j'ai du faire forte impression tout de même, parce que j'ai entamé mon apprentissage auprès d'Andrea peu de temps après. Andrea? Andrea Verrocchio, LE maitre es peinture et sculpture de Florence. Un homme auprès de qui nombre rêvaient d'étudier sans oser espérer approcher un jour de son atelier.

Andrea a été pour moi la figure paternelle que je n'avais jamais eu jusque là. Il m'a tout appris de son art, me félicitant quand il le fallait, me reprenant quand j'en avais besoin. Loin de se sentir vexé que l'élève ai pu dépasser le maitre, il n'hésita pas à exprimer sa fierté à mon égard quand il trouva que mon talent dépassait le sien. Cette peinture qu'il me demanda de finir pour lui fut sa dernière, d'ailleurs. Et par la suite, je refusais poliment d'achever la moindre de ses sculptures, refusant de le voir abandonner cet art comme il avait abandonné le premier. Verrocchio m'a tout appris. A laisser libre cours à mes talents, à mes envies, mais aussi à vivre, à être moi-même, et non pas tenter vainement d'être ce qu'on attendait de moi, et à aimer. J'ai aimé Andrea comme s'il avait été mon véritable parent, bien qu'il m’ait appris des choses qui ne se faisaient guère dans la plupart des chaumières.

J'avais à peine dix-sept ans quand il me déchargea de son service, m'offrant mon propre atelier en me disant que dorénavant, j'étais libre d'être maitre à mon tour. Que je n'avais plus besoin de lui pour m'apprendre quoi que ce soit. En cela il se trompait, car il faut le dire, son soutien indéfectible m'a été d'un grand secours jusqu'à la fin. C'est à cette période que j'ai fait la connaissance de Zoroaster, celui qui se révèlerait être mon meilleur ami, une canaille de métèque couchant plus souvent dans le lit des nobles mariées que dans le sien. Un compagnon ne convaincant clairement pas mon père, qui a tôt su se rappeler de mon existence quand mes fréquentations obscènes lui sont venues aux oreilles. Sa pauvre réputation devait en prendre un coup. Mais je n'ai jamais eu d'intérêt pour la réputation, et je préfère un ami fidèle tel que Zo que les relations politiques de mon père, du genre à se méfier qu'aucun couteau ne vienne se planter dans votre dos.

Il y a quelques années, le jeune Nico a rejoint l'équipée. Mon élève, bien que j'ignore encore comment il a pu convaincre son père, Bernardo dei Macchiavelli, banquier plus qu'influent à Florence, de le placer à mon service. J'ignore si le garçon a un jour appris à peindre grâce à moi, mais une chose est sure, il a appris à vivre. Il a été un formidable cobaye pour certaines de mes inventions, et mieux encore, il a appris à voler! Enfin, disons que je lui avait attaché une toile géante dans le dos, le tout attaché à une charrette attelée à deux chevaux lancés au galop... et il a volé! Et j'ai vu le gamin affolé de la dernière connerie de son Maestro s'éclairer du sourire de l'homme qui fait quelque chose qu'aucun autre n'a fait avant lui.

Vanessa... Si jolie et si jeune Vanessa. Promise à une vie de cloitre, enfermée dans un couvent morbide... dont mon charme et mon bagou ont su la faire sortir. Il faut croire que j'aime faire parler de moi, et les sœurs se rappelleront longtemps de se méfier des artistes dans mon genre. Mais Banessa et moi sommes pareils. Nous avons soif de liberté. Et surement pas de vivre enfermés, à suivre les désirs des autres. Alors je l'ai libérée. J'ai fait d'elle ma muse, un court instant. Elle fait partie intégrante de notre famille, malgré les erreurs et la distance, et le fait que je n'aurai de toute façon pas toléré la mettre en danger en la laissant nous suivre dans nos aventures.

Lorenzo de Medici. Un homme dont je ne suis pas certain que je m'approcherai de nouveau, si je devais refaire cette partie de mon histoire. Mes œuvres, mes inventions, mon art, tout cela était futile à mes yeux s'il n'y avait personne pour les admirer, personne pour en avoir utilité. Je ne cherchais pas à me faire un nom, je cherchais à m'offrir une cause pour laquelle utiliser mon talent. Ingénieur militaire ce serait. Dans une Florence totalement dépourvue d'armement efficace, mon talent saurait montrer son utilité. J'ai d'abord approché Lucrezia pour cela. Lucrezia? La maitresse de Lorenzo, le poison qui coulait dans ses veines, et coula bientôt dans les miennes. Car il est impossible de résister à femme pareille, même quand on devine le cobra derrière ce regard ensorcelant. Le même jour, j'entrais au service de Lorenzo, je me tapais sa maitresse, et je finissais enchainé et battu par mon père, outré de mon désir de lumière, de mon incapacité à rester bien sagement dans l'ombre qui est ma place. Une journée bien remplie, en somme.

Al Rahim. Le Turc. Celui par qui Leonardo da Vinci devrait trouver le chemin le menant à son destin. Celui qui l'a convaincu de voir plus loin que Florence, plus loin même que l'Italie, vers le Nouveau monde, et la quête du Livre des Feuilles, un ouvrage censé contenir des secrets permettant de sauver ce monde et d'en finir avec tous ces conflits. Un chemin inespéré également vers celle que je recherchais depuis plus de vingt ans, ma mère, sur laquelle je ne possédais que les informations que m'avait donné mon père, à savoir, très peu de choses. Un tabou qu'il ne lèvera que plus tard.

Pourquoi j'accorde tant d'importance aux rencontres en oubliant les actes, ou les évènements? Parce que ma vie est ponctuée de rencontres, bonnes ou mauvaises, mais qui toutes m'ont fait évoluer jusqu'à l'homme que je suis aujourd'hui. Même Giuliano, l'idiot de frère de Lorenzo, dont l'occupation principale dans la vie était de me chercher des poux et de s'assurer de ne laisser aucune vierge dans la cité. Enfin, sa mort a marqué le conflit entre Florence et Rome, l'officialisant aux yeux du reste de l'Italie, et l'occasion pour moi de retarder cette aventure folle que serait la quête du Livre des Feuilles, ainsi que sauver la vie de Lorenzo et la réputation de sa famille en ville. Parce qu'à Florence, il suffit d'un homme parlant plus fort qu'un autre pour voir l'opinion publique détester un personnage de renom. Et il se trouve que les Pazzis parlaient forts dans les faubourgs.

Les plaies d'Egypte étaient au nombre de sept. Concernant Florence, et moi-même, si mon père en était une, Giuliano une seconde et les Pazzis une troisième, celui-là est les quatre autres à lui tout seul. Le Comte Girolamo Riario. Fils bâtard du faux Pape Sixte, porte parole de sa Sainteté ailleurs qu'au Vatican et surtout en quête d'une reconnaissance que son paternel ne lui octroiera jamais. Notre première rencontre fut... fumante, nous dirons. Un mot relativement bien choisi vu qu'il s'est imaginé faire exploser la porte de la Cathédrale Santa Maria del Fiore avec un boulet de canon, et que j'ai fini par lui faire tomber le plafond d'une arcade souterraine sur le nez ou presque. Notre rencontre a eu pour conséquences de l'intéresser de trop près au Livre, et quand j'ai décidé d'embarquer vers le Nouveau Monde, il m'a coupé l'herbe sous le pied, m'a pris mon navire, Nico, et m'a doublé.

Avant de prendre la mer... dans mes idées folles risquant immanquablement de me conduire au tombeau - ou plutôt à la fosse commune, comme si mon père allait m'offrir un trou solo -, y a eu cette rencontre avec le prince Vlad III de Valachia. Encore une idée du Turc. Mais une étape importante pour mon voyage, car l'homme que je devais sauver des crocs du prince possédait le seul et unique exemplaire de la carte qui me permettrait de me guider. La possédait si bien qu'elle était ancrée sur sa peau. Enfin, on ne roule pas si facilement un vampire, et ces créatures ne sont pas évidentes à tuer. L'Abyssinien, lui, a succombé à ses blessures, mais j'ai pu récupérer la carte gravée sur sa peau... jusqu'à ce que Riario ne me la vole... Ce qui n'a pas été d'une importance phénoménale pour moi, étant donné que je l'avais déjà ailleurs, cette carte... dans ma tête. Et il ne m'a fallu que peu de temps pour la reproduire de mémoire, embarquer Zo dans l'aventure, aborder un bateau, et direction le Nouveau Continent... avec une cargaison assez spéciale, à savoir, un contingent d'esclaves affolés qui ont préféré s'égorger mutuellement que croire à la liberté sur une terre si éloignée de celle de leurs ancêtres. Une part de moi a eu pitié d'eux, de préférer la mort à l'inconnu. Une autre les a traité d'imbéciles et a trouvé, l'espace d'un quart de seconde, qu'ils avaient bien mérité leur sort. Un quart de seconde que je regrette encore.

Le Nouveau Monde. Une terre que notre compagnon de traversée, Amerigo Vespucci, promis d'appeler de son nom s'il était le seul à revenir. Comprenez "si il oubliait de revenir nous chercher". Je ne suis pas certain que la "Vespucci" soit le nom que l'histoire en retiendra... Bref, il n'y avait pas deux jours que nous marchions dans cette jungle que nous nous sommes trouvé face à face avec les locaux. Différence de langue, de coutume, et une troupe d'abrutis qui sortent leurs armes pour un rien, et voilà comment passer du statut d'étrangers à celui de menace à éliminer. Enfin, la route jusque leur domaine, et des cachots plus que non accueillants, m'a permis d'associer leurs mots à leurs actes, ou ce qui les entourait. La meilleure façon d'apprendre une langue. Bref, arrivés aux cachots, nous retrouvions Nico et cette vipère de Riario. Le temps n'était cependant pas à la discorde, mais à l'alliance, et c'est l'alliance qui nous évita de nous faire tuer, et nous permit de nous en échapper... exception faite de Zita, l'ex esclave et apparemment compagne de Riario, bien que je ne comprenais pas à cette époque ce qu'elle pouvait voir chez cet homme. A vrai dire, j'ignorais que Riario puisse être capable de pleurer. Enfin, Nico et Zo d'un coté, un comte à la jambe brisée et le débat qui fut lancé de savoir si nous devions ou non nous charger de lui ou l'abandonner aux autochtones de l'autre, et pour tout butin, un buste au mécanisme étrange, même pour moi, s'exprimant avec la voix de ma mère. Un nouveau mystère à explorer, sitôt rentrés au pays. Car oui, Vespucci est revenu. Et de retour en Italie, chacun a repris sa vie de son coté. Nous à Florence, Riario à Rome.

Enfin "nous à Florence", ce fut vite dit. Parce qu'à peine arrivés que les gardes de nuit nous on sauté dessus, qu'un conard nommé Carlo de Medici, bâtard du grand-père de Lorenzo, m'a dérobé ma dernière trouvaille, a foutu le feu à mon atelier, a failli me tuer et surtout, a assassiné mon maitre et ami, mon père de substitution, Andrea. Blessé, j'ai quand même cherché à me faire justice moi-même, jusqu'à le perdre de vue et m'évanouir de la selle de mon cheval. Accessoirement, la cité était aux mains du duc d'Urbino, Lorenzo était retenu ailleurs, Clarisse son épouse a fui la cité et Vanessa s'est retrouvée à sa tête en tant que mère du dernier Medici présentement en ville... je crois que je suis parti trop longtemps. Mais à peine revenu déjà reparti, car ma route m'a mené à Otranto. A la fois pour abimer ce traitre de bâtard de Medicis, parce qu'Al-Rahim me conduisait à rejoindre Constantinople pour suivre cette quête du Livre des Feuilles, et parce que l'invasion turque nécessitait mon génie pour être évitée. Non, ça, je l'ai découvert sur place, en retrouvant Lorenzo et son ennemi juré le roi de Naples cote à cote pour essayer de sauver la cité. C'est là que les évènements se sont enchainés. Les Turcs utilisaient mes armes et mes designs contre nous. Pire même, ils les avaient améliorés, de sorte à ce que les faiblesses que je leur connaissais ne soient plus que vagues souvenirs. Il me fallait me combattre moi-même. Et croyez bien qu'il n'y a rien de pire. Uns situation assez désespérée pour que, pour une fois, mon père sache faire preuve de paroles encourageantes à mon égard... bon, entre deux soufflets bien envoyés, mais tout de même!

Alors que je m'apprêtais à user de ma dernière invention contre les navires ennemis, une main de mon père sur mon épaule m'arrête un instant dans mon élan. "Leo. La femme sur le pont, aux cotés du prince turc. C'est Catarina, ta mère." Depuis le temps que je la cherchais. Des années, des décennies. Voilà qu'il fallait que je la trouve en telles circonstances. Une part de moi eut envie d'éteindre la mèche, trouver une solution moins létale contre l'invasion qui nous arrivait dessus. Mais l'être rationnel que je suis a vu les femmes et les enfants, les jeunes hommes et les vieillards, toutes ces personnes que je n'avais pas le droit d'abandonner pour un seul être, ou pour mon propre bonheur personnel. Alors j'ai laissé les canons faire leur œuvre, leurs boulets déchiqueter le bois du navire le plus proche, le faisant bloquer l'entrée du port et donc l'avancée de ses camarades, et réduire en miettes toutes ces années de recherche. Je me suis réfugié dans le travail, trouver autre chose en prévision d'un éclatement de mon barrage provisoire, pour ne pas m'autoriser à penser à ce que je venais de faire. Soit, tuer ma mère. Qui est assez pourri pour aller tuer sa propre mère? Bon ok, Riario, mais à sa décharge, il ignorait qui elle était jusqu'à ce que sa dague lui transperce la poitrine...

Mon barrage n'a pas duré, bien sur, et la bataille fit rage. D'abord des fantassins, face auxquels, si nous étions bien inférieurs en nombre, nous pouvions encore à peu près songer tenir tête. Pis ils sont arrivés. Les chars. D'un composant indestructible, sans faille aucune, et dotés d'un lance flamme impitoyable. Je m'effrayais moi-même. Comment avais-je pu imaginer de telles choses sans songer aux horreurs qu'elles pourraient engendrer, je n'en avais aucune idée. Tous ces gens, morts par ma faute... J'étais dépassé, et seule la présence de mes compagnons me permit de ne pas sombrer dans la folie dans laquelle j'aime à me réfugier quand les choses me dépassent. Enfin, nous nous sommes retrouvés coincés dans une église, avec Zo, mon père, et un petit groupe de civils. Espérant sans y croire que les turcs se méfieraient d'un lieu saint. Et profitant de la nuit pour nous échapper par le clocher, grâce à l'avance donnée par mon père. Père qui n'a jamais su me montrer la moindre marque de fierté, mais dont les derniers mots, alors que j'arrivais trop tard pour le sauver, me sont allé droit au cœur. Pourquoi, bordel, ne pas m'en avoir dit un dixième lorsque nous en avions tout le temps du monde? Sans doute aurai-je été un meilleur fils si j'avais su quel père il aurait pu être.

Otranto a été une boucherie. Tant pendant les combats qu'après. Chaque prisonnier des turc s'est vu offrir un choix, un seul. La conversion à l'Islam ou la mort. Et les têtes de ceux qui ont préféré la mort s'entassaient dans les fossés en contrebas du billot... Bref, à quelques déboires avec le Labyrinthe - une longue histoire pour un autre jour - près, j'ai réussi à s'échapper de tout cela. J'ai retrouvé Riario à Florence, où il était occupé, entre autres manipulations de son père, a enquêter sur plusieurs meurtres survenus en ville ( le capitaine Dragonetti, Clarisse Orsini, un curé quelconque à Rome...), dont il finira par découvrir être responsable sans être capable de s'en souvenir. Rajoutez cela à la longue histoire du Labyrinthe. J'ai fait de mon mieux pour le déconditionner, pour retrouver le Riario que nous connaissions tous, caché quelque part sous ce psychopathe qu'il devenait petit à petit, mais je crains de n'avoir guère eu le temps de faire autrement que du mieux possible. Pas assez peut-être. Je l'ignore. Riario n'est pas une personne très sociable à la base, et le meurtre ne l'a jamais vraiment dérangé, donc, peut-être est-ce bien lui. Bref, on n'est pas là pour causer de Riario. Mais de la dernière famille qu'il me reste. Une demi-soeur que ma mère, avant de mourir, a demandé à Lucrezia de conduire à moi. J'ignorais son existence jusque là, mais je ne pense plus aujourd'hui ma vie sans elle. Elle m'a sauvé alors qu'après avoir tué Carlo, le Labyrinthe me soit tombé dessus, et c'est avec son aide que j'ai pu retourner l'avantage que représentaient les armures du prince Vlad contre les turcs. Un éclair, un seul, et leur armée complète fut balayée, les survivants rendant rapidement les armes devant la fureur de leurs dieux. Otranto fut sauvée, et avec elle, toute l'Italie.

Toute guerre a son tribut, et celle ci ne fit pas exception. Lucrezia sacrifia sa vie pour sauver celle de ma sœur, et je ne la remercierai jamais assez pour cela. Vanessa et Nico restèrent à Florence, la première veillant sur son fils, Giulio, sur Lorenzo et sur le peuple de la cité, et le second veillant sur la première. Quand à moi? Zo m'a demandé un bateau, et Sofia une bibliothèque, alors je leur construirai à chacun ce qu'il m'a demandé, additionné de ma touche de folie habituelle.
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